Localisation des zones de pertes du Las amont par jaugeage

Situation et contexte de l’étude :

   

    La campagne de jaugeage de 2006 et les divers travaux effectués par l'association Val d'AS (voir le livre du Las) mettent en évidence plusieurs zones de pertes.


    Afin d’affiner ces zones, nous avons effectué une campagne de débitmètrie en collaboration avec les techniciens de Véolia afin de valider les zones d’infiltration et de préparer au mieux le futur traçage de Dardennes.


    Profitant d'une opération de vidange du barrage sur la période du 5 au 13 janvier 2015 effectuée par Véolia (gestionnaire du barrage), nous mettons en place cette campagne de jaugeage.


    Nous demandons aux techniciens de Véolia d'effectuer 2 lâchers d'eau avec des débits différents, contrôlés et constants dans le temps.


    Sur le cours d'eau du Las, entre la retenue et le dégrilleur du jonquet nous effectuons plusieurs jaugeages tout en mesurant la conductivité électrique et la température sur une multitude de stations.


    La campagne de jaugeage et de mesure de la conductivité électrique du Las amont et aval a débuté le mardi 06 janvier et a pris fin le lundi 19 janvier 2015.

   

    Au cour ce cette campagne, nous avons effectué 43 jaugeages sur 15 stations différentes réparties entre la retenue et le dégrilleur du Jonquet.

Localisation des zones de pertes du las amont par jaugeage

Le Las amont (retenue de Dardennes - Seuil de Dardennes) :

   

    La Rivière de Dardennes (Las amont) est la section la plus sauvage du Las. On y observe, une richesse biologique assez exceptionnelle de par la ripisylve abondante et les espèces qui y vivent.


    C’est au pied du barrage que naît le Las. Le débit fluctue en fonction des saisons et des rejets  (usine de traitement) et  fuites du barrage. Quelques résurgences situées dans le lit l’alimentent et occasionnellement les ravins de Fiéraquet et des Baumettes (via le fossé de colature) et le vallon du Ray. Ainsi, le Las coule paisiblement jusqu’au seuil de Dardennes.

Le Las aval ( Seuil de Dardennes - dégrilleur) :

   

    Au niveau du seuil de Dardennes, l’eau est déviée au profit du vieux Béal qui jadis participait à l’alimentation en eau pour les industries et l’agriculture toulonnaise.

   

       Selon les saisons, son eau est entièrement captée par la prise d’eau du Béal.


    Cela implique, en aval, en période d’étiage estival ou hivernal des zones d’assecs importantes. 


      Mais, les fuites du Béal vont permettre à la rivière de vivre sur de faibles portions entre Dardennes et le pont de la place Louis Charry (le canal longe le cours d’eau).


     À la hauteur de l’école des Moineaux de l’Hermitage, l’eau sourd dans le lit de la rivière, s’écoulant doucement entre béton et calcaire.


       Grossi par les eaux de la Baume de Dardennes, le Las traverse des zones profondes (Jardin du Las) et s’engouffre sous la route dite de la «Rivière Couverte».


    Au pied du Mont Faron, la source de Saint-Antoine résurge . Avec la Baume de Dardennes qui lui fait face, elle contribue à l’alimentation de la rivière.


    Plusieurs vallons viennent alimenter le Las entre Dardennes et le Jonquet :


  1. -le vallon des Argéries et ou de la Ripelle drainent les eaux de Tourris et du mont Combe.


  1. -les ravins de Malvallon et de Fontanieu, drainent en partie les eaux de ruissellement du Mont-Caume (est) et des zones imperméabilisées du village du Revest.


- Le val d’Aigues-Pardiguier, drainant les eaux du Corps de Garde et de l’ouest du Mont Caume.

Condition climatologique et hydrologique avant l’opération de vidange :

   

    Avant les essais, nous avons pu observer :


  1. -De fortes précipitations au mois de novembre 2014 (278 mm) et début décembre 2014 (144,8 mm du 01 au 06/12/15). Ces précipitations ont pour conséquence de recharger la nappe alluviale du Las et de remplir totalement la retenue de Dardennes (côte 123mNGF). 


  1. -Du 07/12/14 au 05/01/15 (date du commencement de la vidange) s'ensuit une longue période sans précipitation notoire (excepter une légère pluie le 27/12/14 de l'ordre de 13 mm), soit environ 1 mois. Le débit de fuite du barrage au 05/01/15 est alors de 24 l/s, la surverse ne coule plus et le débit à Saint Antoine est de 237 l/s . Le Las et Saint Antoine sont en phase de décrue.


  1. -Les conditions sont donc réunies, nous pouvons profiter de la vidange régulée pour effectuer notre campagne de jaugeage.


- Notons, que le barrage de Dardennes est plein (côte 123mNGF) au début des essais et qu'il n'y a eu aucune influence significative des précipitations durant la campagne de mesure des débits (les jaugeages du 19/01/15 ont eu lieu la matinée, la pluie tombant l'après-midi).

Le Las et St Antoine sont en crue

Le Las et St Antoine sont en décrue

Opération de vidange du barrage

Opération de

jaugeage

La vidange du barrage de Dardennes du 5/01/15 au 13/01/15 :

   

    En collaboration avec les techniciens de Véolia, nous avons pu suivre le déroulement régulé de la vidange de la retenue (de la cote 123 mNGF à 121 mNGF) dont voici les données :


  1. -Du 01/01/15 au 05/01/15-10h30, nous avions un débit limité aux fuites du barrage et au lavage des filtres : pas de données.

  2. -Du 05/01/15-10h30 au 08/01/15-10h30, nous avions un débit constant d'environ 800 l/s (estimé par Véolia).

  3. -Du 08/01/15-10h30 au 13/01/15-17h05, nous avions un débit constant d'environ 200 l/s (estimé par Véolia, vanne à 15%).

  4. -Le 13/01/15-17h05,  fermeture des vannes de vidange, le niveau d'eau dans le barrage est de 121 mNGF.

  5. -Le 14/01/15-9h00, Le débit de fuite est estimé à 83 m3/h, soit 23 l/s.

  6. -Le 15/01/14-9h00, le débit de fuite est estimé à 86 m3/h, soit environ 24 l/s.  

  7. -Le 19/01/15-9h00, le débit de fuite est estimé à 92 m3/h, soit 25 l/s.

    Durant cette campagne, le débit du Las se limite aux lâchers d'eau régulé du barrage du 05 au 13/01/15 et aux débits de fuites du 13 au 19/01/15.

05/01/15-10h30 : 800 l/s

08/01/15-10h30 : 200 l/s

Méthodologie des mesures de débits sur les différentes stations de jaugeage du Las : 


    Les débits du cours d'eau varient donc en fonction des débits au pied du barrage. On exécute alors des jaugeages aux instants choisis (800 l/s, 200 l/s et fuite du barrage à la côte 121 mNGF). 

   

    Pour cette étude, nous avons effectué des mesures instantanées de débits en fonction des débits de lâchers et des débits de fuites(voir les détails de ces débits de lâchers/fuites au chapitre du dessus)

   

     Nous avons expérimenté 2 méthodes de jaugeage : jaugeage chimique (au sel) et jaugeage au courantomètre.

13/01/15-17h05 : 23 l/s

Situation des stations de mesure : 


    La campagne de mesure des débits s'est déroulée le 7/01/15 (7 jaugeages), le 13/01/15 (15 jaugeages), le 15/01/15 (10 jaugeages)  et le 19/01/15 (11 jaugeages). Nous avons effectué 43 jaugeages sur 15 stations de mesures, nous les avons localisés sur une carte :

Mesure de la conductivité électrique et température sur les stations : 


    À chaque campagne de jaugeage, nous avons relevé la conductivité électrique et la température sur les stations. Elles nous aiderons à mieux interpréter les différences de débit dans le Las pour des lâchers d'eau régulés (ou de fuite).

   

    Les résultats de ces mesures sont présentés sous forme de tableau ci-dessous :

    Quel que soit le débit de lâcher d'eau (ou de fuite) régulé au pied du barrage, nous avons la même conductivité électrique (entre 527 et 530 μS/cm à la station "le Las pont Romain" pour 800, 200 et 20 l/s).

   

    Pour les débits de lâcher d'eau à 800 l/s, nous avons pratiquement les mêmes conductivités électriques entre les stations "Las pont Romain et Las amont gué de Dardennes" (de 527 à 520 μS/cm), elles différent entre "le Las pont Charry et le Las amont Baume de Dardennes" (de 499 à 494 μS/cm), puis augmentent sur la station "Las aval Baume de Dardennes" (513 μS/cm).

   

      Même remarque et même logique pour les débits de lâcher d'eau à 200 l/s.

   

    Les températures ne sont pas significatives, si ce n'est celles de la station "le Las aval Baume de Dardennes" et notamment pour les lâchers d'eau à 200 l/s, elle augmente d'1°C. Ces différences de température et de conductivités électriques à la station "Las aval Baume de Dardennes" s'expliquent par le mélange des eaux du Las avec celles de la source "Baume de Dardennes" (745 μS/cm, 15,9°C).


    Pour les débits de fuite à 24 l/s (le 15 et 19/01/15), les conductivités électriques et températures sont similaires entre elles (en fonction des stations) sur les 2 périodes de mesures, par contre elles diffèrent à partir de la station "Las amont salle verte" (530 à 508 μS/cm) et notamment sur la station "Las amont gué de dardennes" (case jaune), "Las amont Baume de Dardennes" (cas grise) et "Las aval baume de Dardennes" (case verte pâle). Ces différences s'expliquent par la présence de sources occultes, nous y reviendrons dans le chapitre qui précède.

Analyse des données de la campagne de jaugeage du Las du 06 au 19 janvier 2015 :

Station le Las

pont Romain

Station le Las

3 Martelières

Station le Las

Salle verte

Station le Las

Gué dardennes

Station le Las

Pont Charry

    Ci-dessus, nous avons tracé les graphiques des jaugeages du Las du 13, 15, 19/01/15 et novembre 2006. On remarquera leurs similitudes sur chaque station hormis la courbe de novembre 2006 sur la station le Las amont gué de Dardennes. Les courbes de conductivités électriques et de températures sont une moyenne des valeurs mesurées sur le Las lors des campagnes de jaugeage du 15 et 19/01/15 pour un débit de fuite à 24 l/s. 

Débit de lâcher d'eau à 200 l/s

Débit de fuite 

à 24 l/s

Température initiale : 11,8°C

Débit de fuite 

à 24 l/s

Cond.électrique initiale : 530 μS/cm

Débit de fuite 

à 24 l/s

Station le Las

Amont  Baume de Dardennes

Station le Las

Aval  Baume de Dardennes

    Vu les similitudes des graphiques de débits entre les lâchers d'eau à 200 l/s et ceux de 24 l/s, nos analyses ne porteront que sur les campagnes de jaugeage du 15 et 19/01/15 qui restent tout de même bien plus précises (notamment entre les stations "le Las pont Romain" et "le Las amont gué de Dardennes"). De même, nous utiliserons les mesures de conductivités électriques et les températures de ces mêmes campagnes. On décèle plus facilement les arrivées d'eau occultes à faible débit (24 l/s) qu'à haut et moyen débit (200 et 800 l/s).

Station le Las

pont Romain

Station le Las

3 Martelières

Station le Las

Salle verte

Station le Las

Gué dardennes

Station le Las

Pont Charry


Débit de fuite

à 24 l/s

Station le Las

Amont  Baume de Dardennes

Station le Las

Aval  Baume de Dardennes

La problématique du Béal : 


    Au niveau du seuil de Dardennes, une partie de l'eau du Las amont est déviée dans le Béal. Selon la saison (estivale) où selon son débit (étiage), elle est presque entièrement captée. Cependant, le Béal qui longe la rivière fuit à 2 endroits distincts et rejette de l'eau dans  le Las aval. Nous avons étudié ces 2 fuites, elles se trouvent entre le pont St Pierre et le pont Charry.

   

    Le captage d'eau du Béal et ses fuites vont nous permettre d'expliquer les différences de débits sur les stations "le Las aval cascade Dardennes" et "le Las pont Charry".

    Le seuil de Dardennes est un monolithe rectiligne d'une quinzaine de mètres conçu en béton. Construit dans le lit mineur du Las, il barre en totalité le cours d'eau. Cet ouvrage, est percé d'un trou cylindrique (rive gauche) qui permet de laisser passer l'eau à bas débit dans le grand bassin juste avant la cascade de dardennes (nous sommes au début du Las aval).

    Le rôle premier du seuil de Dardennes est de retenir l'eau pour l'amener vers la prise d'eau du Béal qui se trouve en rive droite. Une grille permet de bloquer feuilles et branches pour éviter l'encombrement du Béal. Par contre, si elle n'est pas nettoyée régulièrement, le colmatage de feuilles empêche l'eau de pénétrer dans le Béal. Dans la suite de ce rapport, nous tiendrons compte du débit du Béal car il risque d'influencer les résultats lors de nos mesures de débit dans la partie du Las aval.


    Du 06 au 15/01/15-17h00, la grille du captage d'eau du Béal était colmatée de feuilles.

  1. -Pour les débits de lâcher d'eau à 800 l/s, effectués le 07/01/15, de l'eau pénètre dans le Béal en passant par-dessus le bouchon de feuilles, le débit du Béal est de 8 l/s.

  2. -Pour les débits de fuite à 24 l/s le 15/01/15, l'eau du Las amont ne pénètre pas dans le Béal, son débit est quasiment nul.

    Nous avons volontairement débouché la prise d'eau du Béal le 15/01/15 à 17h00 pour observer l'influence du Béal sur les débits du Las aval.

  1. -Pour les débits de fuite à 25 l/s le 19/01/15, la prise d'eau du Béal étant nettoyée, de l'eau pénètre dans le Béal, son débit est de 13 l/s.


Ci-dessous un tableau récapitulatif du débit dans le Béal, il nous servira pour expliquer les débits trouvés dans le Las aval.

Le seuil où gué de Dardennes en rive droite

Le seuil où gué de Dardennes en rive gauche

Le gué percé

Le Béal

La grille du Béal

La cascade de Dardennes

Conclusion de la campagne de jaugeage du Las du 06 au 19 janvier 2015 : 


    Ci-dessous, la courbe de débit du Las où nous avons regroupé les données du 15 et 19/01/15 pour un débit de fuite initial à 24 l/s.  nous avons volontairement simulé un débit pour la station "le Las CTIR". Nous n'avons pas reporté la série de jaugeage du 13/01/15, moins significative sur les baisses et hausses de débit (notamment dans la partie du Las amont), ainsi que les apports d'eaux des sources occultes.     Par contre, on se servira des débits trouvés entre le Las amont gué de Dardennes et le pont Charry pour tenter d'évaluer la quantité d'eau qui y "disparait".

   

    Sur la partie du Las amont avec un débit de fuite à 24 l/s, il semblerait que nous ayons un sous-écoulement entre les stations "pont Romain et salle Verte". L'eau se perd entre le pont Romain et le barrage des 3 martelières pour réapparaitre en aval de la station "aval platane-2 pompages". La conductivité électrique est plus ou moins stable.

    Par contre, 300 m en amont de la salle verte arrivent des eaux chaudes en rive droite du Las (les sources Paridon) dont nous évaluons le débit à environ 25 l/s, la conductivité électrique et la température du cours d'eau changent. À notre sens, il n'y a pas de zone de perte sur le Las amont.  

   

    Sur la partie du Las aval, toujours avec un débit de fuite initial à 24 l/s, quelle que soit la configuration du Béal (colmaté ou non), de l'eau se perd entre la station "le Las gué de Dardennes et le Las pont de Dardennes" pour disparaitre complètement soit au pont Saint Pierre, soit au Pont Charry, soit au Pont Val d'Aigues, soit au pont du Cigalon (selon la configuration de la prise d'eau du Béal).


    Sur le Las aval, avec un débit de lâcher d'eau à 200 l/s, nous avions un débit égal à 235 l/s au seuil de Dardennes (apport d'eau des sources Paridon). Au pont Charry, le débit est de 169 l/s, il nous manque donc 66 l/s. Ces mesures révèlent la quantité d'eau qui s'est infiltrée entre le gué de Dardennes et le pont Charry.  La zone de perte se situe  entre le seuil de Dardennes et le pont du Cigalon.


    Sur le Las aval, 200 m en aval du pont du Cigalon, sourd la source du CTIR qui permet d'alimenter le Las. Plus loin, même remarque avec la Baume de Dardennes qui grossit le débit du Las. Sur cette portion la conductivité électrique et la température du cours d'eau sont issues du mélange des eaux entre la source du CTIR et la Baume de Dardennes (pour un débit de fuite égal à 24 l/s).

    Si on analyse les débits du lâcher d'eau à 200 l/s, on fait les mêmes remarques, c'est-à-dire qu'on constate un apport d'eau des sources du CTIR et de La Baume de Dardennes (169 l/s au pont Charry, 172 l/s en amont de la Baume et 195 l/s en amont du dégrilleur du Jonquet).

    Par contre, sur les 235 l/s que nous avions au seuil de Dardennes, nous en "perdons" 66 l/s au pont Charry et peut-être plus au pont du Cigalon (mesure de débit non effectué). Bref, nous pourrions penser qu'il y ait un sous-écoulement comme vu un peu plus haut dans le Las amont, cette fois-ci avec la réapparition des eaux disparues (entre le seuil et le pont Charry) aux sources du CTIR et de la Baume de Dardennes, mais les chiffres des débits montrent le contraire et notamment à la station "le Las aval de la Baume de Dardennes" où nous récupérons un total de 195 l/s. Il manque 40 l/s par rapport au débit que nous avions au seuil de Dardennes (235 l/s).


    Le traçage futur, permettra de nous éclairer sur l'origine des eaux de la source du CTIR et de la Baume de Dardennes.


    Pour conclure, la zone la plus propice à un traçage se trouve entre le seuil de Dardennes et le pont de Dardennes que nous qualifierons de zone de pertes amont. C'est dans cette zone que se trouve la perte localisée par les frères Maurel en 2006.

Station le Las

Aval  Baume de Dardennes

Station le Las

pont Romain

Station le Las

3 Martelières

Station le Las

Salle verte

Station le Las

Gué dardennes

Station le Las

Pont Charry

Baisse débit

Hausse débit

Baisse débit

Disparition du

cours d'eau

Hausse débit

Apport d'eau

Sces Paridon

Station le Las

Aval Platane

Station le Las

CTIR

Station le Las

Cigalon

Débit stable

Zone

d'assec

Hausse débit

Apport d'eau

Sce CTIR

Hausse débit

Apport d'eau

B.Dardennes

Débit stable

Niveau débit de fuite à 24 l/s

530 à 514 μS/cm 11,8 à 11,1 °C

516 à 516 μS/cm 11,1 à 11,7 °C

516 à 502 μS/cm 11,7 à 11,1 °C

502 à 576 μS/cm 11,1 à 13,4 °C

576 à 565 μS/cm 13,4 à 11,9 °C

610 μS/cm

11,9 à 13,8 °C

610 à 610 μS/cm 13,8 à 13,8 °C

610 à 684 μS/cm 13,8 à 15,3 °C

Sources Paridon 722 μS/cm, 17,4°C

Source CTIR

610 μS/cm, 13,8°C

B.Dardennes

745 μS/cm, 15,9°C

Station le Las

Amont  Baume de Dardennes

Mise à jour : le 02/02/16


Page réalisée : T.Lamarque

Article : T.Lamarque, P.Maurel, Cécile Baudement, B.Arfib

Photos : T.Lamarque, P.Maurel Vidéos : T.Lamarque, 

Infographie : Spélé-H2O

Topographie : CDS 83

Schémas Scientifique : T.lamarque


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