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Le Bassin Versant du Las

    La partie souterraine de la Rivière Neuve que l’on nomme «rivière couverte» est sans intérêt, mise à part pour la circulation des espèces qui devrait-être améliorée

    Elle débute au Jonquet (Jardin du Las) et aboutit au Pont Neuf, elle fut couverte et bétonnée   dans les années  70-80 afin de faciliter la circulation routière.

    L’excédent des eaux de la source de Saint-Antoine permet de gonfler le débit et de redonner à la rivière un aspect hydrique satisfaisant.

    Deux vallons débouchent dans cette portion, il s’agit du Forgentier,  qui draine les eaux de ruissellement  des collines du Baou et du Croupatier et celui de l’avenue Clovis Hugues. C’est également dans cette portion qu’arrivent en majorité les ruissellements urbains lors des fortes pluies tel que les eaux des Quatre chemins des Routes et celles du vallon des Bonnes Herbes.

    Entre le pont Neuf et le pont des Gaux, l’eau circule   sur un sol bétonné avec çà et là quelques arbustes et herbacées. Un pluvial débouche en rive droite juste avant la cascade du pont des Gaux.


    Entre le Pont des Gaux et la Pyrotechnie Maritime, le débit change, ainsi que la géologie. L’eau quitte enfin l’enfer du béton pour couler à nouveau sur un socle calcaire. La végétation change également avec une ripisylve plus variée et abondante.


    Il faut noter la présence de trous d’eaux (cascade des Gaux) et d’un énorme bassin au niveau des entrepôts du service de ramassage des déchets. Ceux-ci permettent à la vie aquatique de se développer. La rivière continue à couler, en eau profonde jusqu’au dégrilleur de l’Arsenal. Un large pluvial se jette en rive droite,  un filet d’eau coule en continu avec une forte odeur nauséabonde et une couleur douteuse.


    Le lit originel du Las que l’on nomme «ancien lit du Las» existe encore aujourd’hui. Il permet de drainer les eaux superficielles des quartiers du Jonquet et de Rodeilhac. Canalisé et busé à partir de Rodeilhac,  il traverse en souterrain le Pont du Las  et l’Arsenal, pour déboucher en mer près de la darse de Castigneau.

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    La rivière traverse une zone industrielle (rive droite). L’ensemble du lit est colmaté par une croûte calcaire.  Proviendrait-elle du lavage des filtres de la station de traitement des eaux  de la retenue ?

    De la retenue des «Trois Martelières» au Hameau de Dardennes, la rivière retrouve son aspect naturel, glissant par percolation sur les strates et blocs calcaires.  Bordée par d’imposantes falaises, à la ripisylve sauvage et dantesque, l’eau, couleur émeraude, circule lentement entre les différentes vasques naturelles. Une petite cascade donne sur la fameuse et historique Salle Verte, grand bassin où toulonnais et riverains se baignent en été. Plus en aval, de vieilles pompes nous rappellent l’antique prospérité de la vallée, mais aussi le retour à la civilisation.

    Plus loin, l’eau est déviée au niveau du seuil de Dardennes au profit du vieux Béal qui jadis participait à l’alimentation en eau pour les industries et l’agriculture toulonnaise.

    En rive gauche, aboutit le vallon de la Ripelle ou des Argéries drainant les eaux de ruissellement pour partie des collines de Tourris et du Mont-Faron.

    Le Las est intimement lié au climat méditerranéen. Selon les saisons, son eau est entièrement captée par la prise d’eau du Béal. Cela implique, en aval, en période d’étiage estival ou hivernal des zones d’assecs qui entraînent une réduction drastique des zones de survie pour la faune aquatique...

    Mais, les fuites du Béal  vont permettre à la rivière de vivre sur de faibles portions entre Dardennes et le pont de la place Louis Charry (le canal longe le cours d’eau).  Ainsi de véritables niches écologiques voient le jour.

    À la hauteur de l’école des Moineaux de l’Hermitage, l’eau sourd dans le lit de la rivière, s’écoulant doucement entre béton et calcaire.

    Grossi par les eaux de la Baume de Dardennes, le Las traverse des zones profondes (Jardin du Las) et s’engouffre sous la route  dite  de la «Rivière Couverte».

    Au pied du Mont Faron, la source de Saint-Antoine résurge (resurgit). Celle-ci, comme les sources du Ragas est  captée depuis longtemps pour alimenter une partie de l’agglomération toulonnaise. Avec la Baume de Dardennes qui lui fait face, elle contribue à l’alimentation de la rivière.

    Plusieurs vallons viennent alimenter le Las entre Dardennes et le Jonquet :


- les ravins de Malvallon et de Fontanieu, drainent en partie les eaux de ruissellement du Mont-Caume (est) et des zones imperméabilisées du village du Revest.


- Le val d’Aigues-Pardiguier, drainant les eaux du Corps de Garde et de l’ouest du Mont Caume.

La Rivière de Dardennes

Le Las

La Rivière Neuve

Retrouvez la description complète et détaillée du Las et de son bassin versant dans l’ouvrage
 «le Las, une rivière dans la Ville» qui est téléchargeable librement.livre.htmlressources.htmlshapeimage_10_link_0
Téléchargez la carte du bassin du Las au format PDF ( 664 Ko) :las02_files/carteBassinVersant_1.pdf